Sur invitation du Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL), représenté par son Coordonnateur National Valéry Madianga, a été sélectionné parmi les Organisations de la Société Civile afin de participer aux consultations pré-budgétaires dénommées « Séminaires d’Orientations Budgétaires » (SOB), exercice 2025. L’activité s’est déroulée du 08 au 10 juillet 2024, dans le cadre du projet d’amélioration du recouvrement des recettes et de la gestion des dépenses en RDC (ENCORE), financé par le Banque Mondiale et piloté par le Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques (COREF).
Le premier jour a été consacré à l’ouverture des activités par le Ministre du Budget. Une session essentiellement « pédagogique » a parmi aux experts du Gouvernement et de la société civile de comprendre les grandes lignes du Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2025-2027. Il a été question de débattre sur les principaux axes du Plan National Stratégique de Développement « PNSD », les hypothèses macroéconomiques, le CBMT avec ses politiques phares pour les exercices 2025-2027, l’état de mise en œuvre des mesures fiscales et administratives dans la mobilisation des recettes en 2024 et les projections pour l’année 2025, la gestion des recettes issues des ressources naturelles, la contribution des secteurs miniers et des hydrocarbures au Budget de l’Etat et enfin la problématique de la gestion des dépenses fiscales a été soulevée lors de cette journée de lancement.
Quid sur les risques budgétaires 2025-2027
Après la session pédagogique, les participants ont été répartis en groupe de travail. De son côté, CREFDL a rejoint le groupe 7, qui a travaillé sur la gestion et la déclaration des risques budgétaires 2025-2027. En effet, « les risques sont considérés comme des événements aléatoires défavorables qui peuvent causer des perturbations dans la programmation budgétaire, qui sont déclinés dans le Cadre Budgétaire à Moyen Terme. Il s'agit entre autres des risques macroéconomiques, risques liés à la dette publique, risques liés aux entités du secteur public autres que l'Etat, les risques financiers liés au secteur bancaire, les autres risques spécifiques, les risques institutionnels et enfin les risques liés au changement climatique. Ces événements sont qualifiés de risques budgétaires car ils entraînent des conséquences négatives sur les finances publiques. Ils se réfèrent aux dangers potentiels qui peuvent affecter la gestion des finances publiques du Gouvernement et peuvent compromettre l'équilibre budgétaire, la capacité à financer les politiques et les programmes, ainsi que la stabilité économique ». Ainsi, la commission a proposé les moyens d’atténuation.
S’inscrivant dans le premier pilier de travail du CREFDL qui porte sur le « Monitoring Budgétaire et l’engagement citoyen », il était impérieux pour l’équipe de faire partie de ce groupe afin d’apporter son expertise dans l’analyse des différents risques qui peuvent impacter la matérialisation des politiques publiques.
Christelle Nsimba
Lisez aussi :